Monday, October 16, 2006

Rentrer ou partir : that is the question !!




C'est hyper dur à prendre comme décision avec un nanou. Est-ce qu'il sera meiux ici avec tout ce qu'il connait déjà, ou bien là bas avec sa famille ?
Ca fait 5 ans qu'on est parti et on remet les pieds en France un fois par an...et à chaque fois c'est le choc. Tout a changé, je ne me sens plus à l'aise là bas et je le suis de mieux en mieux ici. Ma perception de la France est celui d'une étrangère qui y a vécue et nostalgique d'une certaine époque.

Avec un pied de chaque côté de l'océan, j'avoue que j'aimerait bien que Montéal et Paris soient plus prêt...pour voir ma famille et mes amis laissés il y a 5 ans plus souvent. Mais, tout recommencer dans un an à zéro en France me fout une trouille monumentale, comme une seconde expatriation.

Apparement, il est très difficile de trouver un boulot normal en France. Dans normal j'entend avec un bon salaire, bonnes conditins de travail et de bons horaires (pas des faux 35 heures transformés en 70 !!!). En fait, il semble même que ce soit difficile de trouver un boulot tout court :-(.

Avec ses milliards d'années d'études, Flagada gagnera s'il rentre dans la recherche nationale (pour ne citer personne) environ 2000 euros net par mois...ca laisse songeur...et ça c'est si il a un poste car les places sont cheres ! Moi, j'espère pouvoir me trouver un boulot qui me permette de passer du temps avec nanou...quel qu'il soit.

Bref....moi ca gamberge ! Et dans notre entourage 'expat' aussi ca gamberge. Y'en a qui ont décidé de rester, d'autres de rentrer. Pour nous, tout sera une question d'opportunité et aussi de "bel avenir" pour nanou.

Bon allez...j'vais continuer à gamberger dans mon coin :-S.

24 comments:

skaribou said...

C rigolo, je me disais quil fallait faire un post de se genre pour expliquer a ceux qui ne comprennent pas notre situation icittt. Maintenant je me dis chaque chose en son temps, je me suis casse la tete tout cet ete pour essayer dapporter une solution ou autre mais tant que les travaux ne sont pas plus clairs et que la fin nest pas plus precise, tout reste tres flou alors je me concentre presque uniquemenet sur lavancee de la these pour que la fin soit plus precise.

Anonymous said...

Ça fait partie des questions qu'on peut retourner dans tous les sens sans jamais la solution n'apparaisse clairement. C'est sûr que d'un côté ou de l'autre de l'océan il y a des plus et des moins... Le plus dur est de se dire que revenir est comme une nouvelle expat, pas facile de l'admettre... Et puis la fin du doc, c'est un mirage qui nous échappe mois après mois, hein Flagada? Bon allez! Vous laissez pas gagner par la grisaille automnale et la déprime pré-hivernale!!

Anonymous said...

Je vous comprends bien... moi je sais que revenir en France est impossible car le chef de famille serait moa! Mon amerloque y cause francais ok ms ds le monde du travail, dur dur... meme si le systeme scolaire francais serait mieux a mon gout pour notre petit bonhomme... Courage avec la decision a prendre, je copie 5 sur 5!

skaribou said...

@TourEiffel : Y'a pas d'école Francaise dans votre coin ??
Pour le décision tout sera aussi une question d'oportunité :-D.

L²V² in USA said...

voilà c'est la question d'opportunité qui résoudra le dilemne
hier papachoupi a vu un poste en france, il a vu le salaire, ben on va rester encore un peu ici

Le Piou said...

Moi je pense qu'il faut dissocier le salaire, le boulot, la famille, le lieu de vie... C'est un tout. Si vous vous sentez bien ici, restez-y. C'est triste a dire, mais tant pis pour les autres.
Ce qui compte maintenant, c'est vous 3.
Si maintenant vous pensez que vous seriez meiux en France, c'est pas la peine de perdre votre temps ici...

skaribou said...

@Lepiou : On est bien ici mais on serait peut être bien en France...on en sait rien...on y était bien avant de venir ici ! Nos amis d'ici vont peut être bientôt partir....on y peut rien, Montréal est une ville d'expat'. Alors être tout seul c pas cool. Et France, y'en a qui nous attendent depuis longtemps déjà...alors...tout va être une question de chance, d'opportunité, de détermination et de choix.

A suivre....

@auparrain : Ben j'suis malade alors la grisaille m'a rattrapée...la freudreuse !

@LV2 : Des fois je regarde les offres d'emploie en France...et je suis morte de rire devant mon écran. Faut que tu sois LA perle rare, que tu bosses comme un chien pour un salaire miséreux :-(. Pour ne pas perdre tout espoir, je les regardes pas trop souvent....ca laisse rêveur !

Anonymous said...

Bah, comme tu l'avais suggéré avant, revenir pour s'installer ailleurs qu'à Paris serait la solution idéale: conditions de vie meilleures et vie moins chere, donc le salaire te parait moins dur à avaler... Nantes, Toulouse, Montpellier (pas Lyon!!!), quelque chose dans ce goût là!
Et puis que Flagada tâte le terrain au niveau biotech (avec l'aura du Canada, terre de la biotech, il aurait un plus!) et industrie pharma, le panel d'ouverture sera plus large. Quant à toi, l'informatique recommence à être demandeuse de viande fraîche, quitte à laisser tomber la bio tu pourrais avoir un boulot avec un bon salaire.

Anonymous said...

Pas facile. Faut aussi prendre en compte que vous êtes 2 (3). Il suffit que un seul d'entre vous ne se plaise plus ou soit nostalgique pour que ca foire.

Bcp d'expat rentrent au moment ou les enfants arrivent ou doivent commencer l'école (en gros). ya un peu une peur du système, mais ausi l'appel de la famille (ou la pression des grands-parents), etc.

C'est vraiment un choix difficile. ya pas de solution miracle. je pense que c'est un déchirement a chaque fois.

Faut penser a soi je pense. Essayer de ne pas avoir de regrets. De toutes facons, rien n'est jamais définitif. On peut revenir ou rebondir ailleurs (c'est courant: le coup de cafard du retour énergise).

Au moment de l'expat, souvent, on pèse les avantages et les désavantages (+ de vacances, etc.) pour finalement réaliser qu'en gros, tout finit par se valoir pas mal. Ya des différences.

Avec des enfants, les conditions ne sont plus les mêmes: rester ou partir, c'est une nouvelle expat. on se repose les mêmes questions. Et la réponse est encore la même!

Si vous êtes capables d'être heureux ici, vous serez surement capables d'être heureux la bas, ou encore ailleurs.
(ok, je sais que ca aide pas!)

Je repense a un couple d'amis pas mal dans la même situation, il y a qq années. (après 5 ou ans ici:1 enfant (2 maintentant), elle: possib. IRNS vs prof d'uni ici, lui: ingénieur, travail correct mais pourrait trouver facilement mieux en Fr.)

Ils ont fait le choix de "réémigrer". De rester. Mais c'était comme un nouveau départ. Ca les a totalement libéré. Ils étaient un peu entre 2 depuis plusieurs années. Ils ont décidé de rester, ca veut dire pour plusieurs années. p-e plus, p-e moins, mais ils se posent plus la question. Ils se sont décidés a acheter une maison, tout ca. Leurs enfants seront Québécois. Pas francais. (si effectivement ils passent leur enfance ici). C'est une grosse décision!

Je pense que c'est plus facile de rester. (si on est parti depuis assez longtemps). C'est confortable. Le deuil est déja en partie en arrière. Un retour en France, c'est l'expectative d'un prochain deuil a vivre. Pas tentant.


Mon conseil: (après tout ce roman), il m'en est venu un!
C'est bcp plus facile de repartir si tu as déja une promesse d'emploi (un bon!). Plus facile, tu sais ou tu t'en vas. Tu peux matérialiser ton futur, ou tu vas vivre etc, nouveaux défis. Tu pars vers qq chose de +. Partir dans le néant, en plus un peu a reculon. Pas une bonne idée selon moi. Matériellement ($, risque de double déménagements), mais surtout psychologiquement.

Anonymous said...

Il n'y a pas de solution ou de vérité, seulement un choix. Tant qu'il n'y a pas de proposition d'emploi, la question ne se pose pas. Mais si Flagada trouve un poste, et bien, voyez...

Mon cousin a travaillé en Allemagne, quand il est venu prendre un poste en France, il n'a pas arrêté pendant deux ans de dire que l'Allemagne, c'est mieux et la France pourrie. Maintenant, tu ne le ferais pas quitter la France... il s'est construit sa petite vie, ses copains, sa femme a un boulot..

Comme tu le dis, c'est de reconstruire sa vie qui est dure, mais ensuite, la France a autant de bons cotés que le Canada, pas les mêmes, c'est sûr.

De mon point de vue, privilégiez le boulot, ensuite tout se construit en famille à l'endroit où vous serez. Nanou est petit et s'adaptera d'autant mieux qu'il n'est pas encore très attaché à une bande de copains..

skaribou said...

@Raoul : Merci pour le conseil ;-)
@Maman_didi : Hum...le problème c'est que Montréal...c'est une ville unique et d'une richesse inouie. Peut être 6 mois en France-6 mois à Montréal serait un bon compromis :-D. Je sais pas où ton cousin était en Allemagne. Mais quitter Montréal, ca va nous arracher le coeur.

Anonymous said...

Qu'est-ce qui fait de Montréal une ville si unique et d'une richesse inouie? Parce que je compte quitter pour aller m'installer ailleurs...

Anonymous said...

Moi aussi, ca me ferait tout drole de renter en France apres bientot 7 ans aux US, plus 3 ans a Montreal! Maintenant, j'ai envie de rester aux US pour toujours. En ce qui vous concerne, faites des demandes de boulot des 2 cotes de l"atlantique, et voyez ce que vous obtenez! Vous pouvez prendre une decision une fois que le salaire et la ville se precisent. L'experience montre que l'on va habiter la ou on trouve du boulot de toute facon. Ce qui veux dire, qu'helas, on ne choisit pas un endroit pour vivre et apres on y trouve du travail... a moins que vous n'ayez une bonne idee de business sur eBay!! Bonne chance!

skaribou said...

@Myrian : Les gouts sont toujours personnels. Mais voici 2-3 éléements de réponse : les activités offertes (festivals, infrastructures culturels et sportives), les gens (euh...130 nationalités différentes je crois...et donc plein de langues parlés) et c'est une grosse ville à taille humaine quand même (je rappelle que je viens de Paris...genre grosse ville pas à taille humaine !).

Pis si tu t'en vas, j'espère que tu te plairas plus qu'à Montréal. Pis d'abord tu vas où?? Pas à Grand-Mère ??

Le Piou said...

Ce qui dit Xenohumph est vrai: attendez d'y voir un peu plus clair dans votre futur avant de vous poser de difficiles questions: Quand vous aurez un job de "promis", ca sera deja plus simple. non?

Anonymous said...

Bien sur que si on trouve une job a quelque part, on ira plus certainement mais pour ma part y a pas de job apres une these en bio donc soit je change de domaine et je me trouve une job soit je trouve un post-doc (toujours court terme) a un endroit qui ne sera surement pas lendroit definitif puisquapres il faudra trouver une vraie job. Ya loption post doc a montreal qui est a envisager et ensuite un retour en france mais ca veut dire encore 2 ou 3 ans ici (ce serait loption la moins fatigante). Pourquoi pas San francisco, ca botte skaribou depuis un bon bout (nanou aurait pioupiou comme chum) et tatilala a dit quelle viendrait nous voir si on allait en californie. Et puis apres tout, je men fous si skaribou a une bonne job, je ferai la nounou a la maison.

skaribou said...

Merci à tout le monde :-)...Je vais voir pour les jobs...pis je suivrai :-D.

Le Piou said...

C'est sur que la Bay Area pour l'informatique et la bio...
;-)

Dodinette said...

hehe, ça m'en rappelle des souvenirs, tout ça... on était resté moins longtemps, mais quel déchirement au moment de quitter mtl ! (je parle surtout pour moi, dodinou était bien content de rentrer en france) tout m'y attachait, je m'y sentais bien pour la première fois de ma vie, moi qui n'avais encore jamais réussi à me sentir "chez moi" quelque part (pas toujours facile de grandir entre 2 cultures !), et puis chacun de nous 2 pouvait travailler dans SON domaine, ce qui n'aurait été possible qu'à paris / RP, que nous voulions à tout prix éviter...

bref. on est rentrés, on n'avait pas le choix.
dans une nouvelle ville.
autant te dire que pour le coup, ça a été VRAIMENT comme une 2e expatriation, on ne connaissait PERSONNE, et la ville était suffisamment fermée merci, on a mis un temps fou à se faire des connaissances (encore aujourd'hui, les seules personnes avec qui nous ayons gardé contact... ne sont pas de cette ville non plus). horrible. je regrettais tellement montréal...

et puis s'est présentée la possibilité de revenir. crois-moi si tu veux, mais j'ai eu du mal à repartir ! le dindonneau était né, on avait fini par prendre des habitudes, etc.

la conclusion, c'est qu'on s'adapte, partout, tout le temps, quoi qu'il arrive. on s'habitue à tout, et partout on peut se construire du bonheur. on regrette certaines choses, on se réjouit d'autres aspects. ce qui est difficile, c'est de devoir choisir entre 2 possibilités dont vous connaissez, pour chacune, les défauts ET les qualités. quand vous êtes venus ici, il y avait une part d'inconnu, d'aventure, qui tenterait presque tout le monde. maintenant c'est différent... et d'autant plus difficile !

la conclusion, surtout, vous l'avez déjà : arrêtez de vous poser la question tant que vous n'avez pas exploré un peu les perspectives d'emploi (parce que c'est le nerf de la guerre). ce sont elles, et SEULEMENT elles, qui décideront pour vous.

ensuite, il sera toujours temps de réfléchir à vous arracher le coeur ou pas... ;0)

Anonymous said...

Cet article me laisse songeuse... tant de questions... Nous nous finissons notre thèse de bio en france, nous cherchons un post-doc à Montréal. Nous ne savons pas si nous resterons mais c'est enrichissant de lire les expériences des autres! Bon courage

skaribou said...

Ah ben faut pas avoir peur margouillat, venir à Montréal pour un francais c'est très facile :-). Et en plus, tu seras à peine dépaysée en fonction du quartier où tu iras habiter !

Merci Dodinette d'avoir partagé ton expérience de retour, apparement on s'adapetera...encore...mpfffff

Anonymous said...

Moi perso, c'est dans le sens contraire mais je me sens toujours tellement bien quand je rentre au Québec pour les vacances que j'ai du mal à revenir en France à chaque fois... alors je me pose souvent la question à savoir si je suis vraiment bien ici :)

Anonymous said...

Ah et puis je viens d'apprendre un nouveau mot: gamberger ;-D

skaribou said...

@shandara : Ah ben, j'suis heureuse d'avoir enrichi ton vocabulaire en argot.